Dans la jolie calanque de Sormiou, où se blottit un village de cabanons, un pêcheur marseillais a un jour ramené dans ses filets la gourmette de Saint-Exupéry !
Ce pêcheur est aussi célèbre pour sa bouillabaisse maison. Il préparera avec amour ce plat emblématique après avoir, bien évidemment, rapporté de la pêche tous les poissons qu'il faut.
Le repas sera copieux. L'apéritif, le vin, le fromage, le dessert et le café sont bien sûr compris. Vous serez reçu en extérieur ou à l'intérieur avec feu de cheminée l'hiver.
C'est Christopher, bénévole et animateur de randonnée, qui coordonnera cette sortie. C'est grâce à lui que ce repas est rendu possible car il connaît bien celui qui vous recevra.
Attention, pour réserver nous vous demandons à tous un paiement d'avance par chèque de caution (surtout pas de virement) qui sera remplacé le jour J par un paiement en espèces versé à l'organisateur !
Votre paiement sera justement réparti entre le chargé du parking de la calanque, l'association des cabanoniers, le propriétaire du cabanon, le pêcheur, le propriétaire du bateau, le cuisinier, l'organisateur du repas...
 

 
La bouillabaisse (du provençal  "Boui abaisso" ,"Quand ça bout, tu baisses" réf. Le Trésor du Félibrige - Frédéric Mistral) est un plat traditionnel Marseillais, à base de poissons, et originaire de la Grèce antique. Il se compose d'une soupe de poissons que l'on mange avec des croûtons de pain tartinés souvent aillés, de rouille, de poissons servis entiers et de pommes de terre.
Vous connaissez tous ce plat mais avez-vous mangé déjà une vraie bouillabaisse avec du poisson tout frais pêché et tous les ingrédients "officiels" de ce plat incomparable ?
Non seulement vous vous régalerez mais vous aurez le privilège d'être, l'espace de quelques heures, les compagnons de table du cabanonnier le plus célèbre de Sormiou (après le maire, Jean-Claude Gaudin) !
Jean-Claude Bianco, patron-pêcheur, est une vedette. Il sait animer un repas et il vous racontera l'histoire extraordinaire qu'il a vécue :
« D'abord, j'ai frotté la gourmette avec le pouce pour lire "Antoine". Quand est apparu "de Saint-Exupéry (Consuelo)", j'ai cru qu'il s'agissait d'une blague » !
Jean-Claude Bianco a été éberlué par l'objet qu'il tenait entre les mains sans en mesurer vraiment la valeur.
La suite de l'histoire est tout aussi savoureuse, car c'est la découverte de la gourmette qui mènera aux restes du P 38 de l'aviateur, tombé en mer !