Etienne de Baecque, Géraldine d’Ouince et Jean-Marie Sarrau, commissaires-priseurs habilités, et réunis par la même passion des objets, ont repris l'ancienne maison de ventes aux enchères Leclère qui est devenue la maison de ventes de Baecque.
A.C.C, l'association pour l’histoire de l’art et l’esthétique, y propose ponctuellement des conférences qui sont très prisées.
Nos adhérents doivent y arriver dès 17h45 pour avoir une place assise.
Jean-Noël Bret nous convie pour cette soirée une conférence intitulée "Qui a peur de l'Archéologie ?" par les auteurs du livre : Jean-Paul Demoule, archéologue et préhistorien, et Alain Schnapp, historien et archéologue.

Vous aurez beau arpenter les moindres recoins des fabuleuses collections du Musée du Louvre, joyau de la capitale et de la culture françaises, vous n’y verrez presque aucun objet archéologique mis au jour en France. Tous, dont des splendeurs, sont délaissés au Musée de Saint-Germain-en-Laye, attendant dans l’ombre, des crédits, du public, voire un président qui s’emparerait du lieu pour en faire son « grand projet ». Pourquoi un tel déni institutionnel, donc institutionnalisé, vis-à-vis de notre patrimoine ?

Certes, c’est un travers bien humain qui consiste à toujours regarder ailleurs plutôt que de baisser les yeux pour fouiller sous ses pieds. Déjà, au deuxième siècle de notre ère, l’écrivain voyageur Pausanias, autant historien que géographe, écrivait que les Grecs montraient « plus de talent à admirer ce qui provient de l’étranger que ce qui se trouve chez eux, en sorte que si les meilleurs de leurs érudits ont analysé dans le moindre détail les pyramides des Égyptiens, ils n’ont pas accordé le moindre souvenir au Trésor de Minyas ou aux murs de Tirynthe, qui ne sont en rien moins admirables » (Béotie, IX, XXXVI, 5).

En France toutefois, ce travers prend des allures de névrose nationale aux conséquences ahurissantes, parfois dramatiques. C’est l’histoire singulière de ce complexe que raconte ce livre engagé et documenté. Porté par deux savants à la passion communicative, il retrace le destin tourmenté de notre patrimoine archéologique, s’autorisant toutes les questions qui fâchent, dont la plus pressante : et maintenant ?

La maison de ventes de Baecque
L’hôtel des ventes de la rue Courdouan, à Marseille (Photo) a ouvert le 4 novembre 2019 suite à la fermeture et la mise liquidation de l'ancienne maison Leclère quelques mois avant.
Déjà présente à Paris et Lyon, de Baecque & Associés a pris possession de l’hôtel des ventes Courdouan, qui occupe une ancienne usine de moteurs dans le quartier des antiquaires, en plein cœur de Marseille.
Outre la salle de vente avec sa belle lumière zénithale et son architecture industrielle, l’hôtel des ventes marseillais comprend de vastes bureaux très lumineux et un espace de stockage important en vue des ventes aux enchères.
DE BAECQUE 
Maison de ventes aux enchères
5, rue Vincent Courdouan 13006 Marseille
04 65 65 25 95 marseille@debaecque.fr
DE BAECQUE Paris, Lyon, Marseille www.debaecque.fr
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