Conférence "Du nouveau sur l'incendie des Nouvelles Galeries en 1938"
par Françoise qui rétablira la vérité ! (au CA Grand Pavois)

Françoise Andreani-Dudon, adhérente et professeur de lettres à la retraite, vous raconte l'histoire de l’incendie des Nouvelles Galeries en rétablissant quelques vérité.
Ce 28 octobre 1938 les Marseillais furent particulièrement traumatisés par cet incendie qui détruisit, en quelques heures seulement, leur magnifique magasin des Nouvelles Galeries, atteignant l’Hôtel de Noailles et l’Hôtel Astoria.
Les flammes s’arrêtèrent  tout près du Lycée Thiers.

Certains Marseillais âgés se souviennent encore de ce tragique accident qui fit 74 victimes, dont une majorité d’employés du magasin.
Le lendemain et les jours suivants que n’a-t-on pu lire comme désinformations dans la presse, autant Parisienne, Lyonnaise que Marseillaise. On parlerait à l’heure actuelle de fakenews. Même aujourd’hui, beaucoup de gens, sans savoir, lancent des affirmation erronées.

On peut même lire, sur internet ou dans des ouvrages historiques, que les Sapeurs Pompiers n’avait qu’une auto-pompe, qu’ils n’avaient pas de grande échelle, que les tuyaux d’adduction d’eau étaient vieux et défectueux.
Pis encore, on raconte que seuls les pompiers d’autres municipalités ont pu éteindre l’incendie. 
Mais si l’on déchiffre plus attentivement le rapport des experts, comme certains l’ont fait on voit les choses sous un autre angle...

Il faut s'en tenir aux dossiers du procès, à l’instruction de l’affaire, aux audiences !
Quelques personnes ont interrogés les rescapés et on découvre alors multitude d’interrogations et de faits méconnus jusque-là.
Expertise rapide ou qui piétine, qui paraîtrait insuffisante à notre époque, peu de témoins interrogés, une compagnie d’assurances qui finit par se retourner contre la Ville qui est condamnée injustement à payer les deux tiers des dégâts, par un arrêt du Conseil d’État...

Et le couperet final : en 1939, Marseille mise sous tutelle ! Marseille assimilée à une personne faible, frappée d’une incapacité majeure. La honte et le comble de l’injustice pour les Marseillais !