Claude Camous raconte : "Avignon 1815, meurtre du Maréchal Brune",
à l'Hôtel de Région (conférence gratuite)

Nous sommes en 1815. La Terreur Blanche sévit en France, et tout particulièrement en Provence, après l’effondrement de l’Empire. Le Maréchal Brune qui resta fidèle à Napoléon après Waterloo, traverse la Provence monarchiste. Bloqué par la foule en furie dans une auberge tout près d’Avignon, il est massacré et son corps traîné dans les rues puis jeté dans le Rhône.
Bien des zones d’ombre subsistent encore aujourd’hui sur les circonstances de cette mort horrible, et la première question qui se pose immédiatement est la suivante : Qui a tué le Maréchal Brune ?
Son secrétaire, l’ultra-révolutionnaire François Robert, le taffetatier Louis Fargue, le portefaix Guindon, dit Roquefort, le dénommé Soullier - Jean ou Jean-Marie Soullier - chef d’une bande de nervis royalistes, qui lui lança en entrant dans sa chambre : "Le moment approche où tu vas recevoir la peine due à tes crimes", ou bien encore l’italien Francesco Colini, frère de lait de la princesse de Lamballe, persuadé que Brune avait assassiné la princesse en septembre 1792, alors qu’il n’était même pas à Paris ?
Ce qui est certain, c’est que Brune restera pour la postérité, la victime expiatoire du fanatisme des hommes, à la chute de l’Empire.