Conférence "Vincent Van Gogh en Arles" par Marc Homet aux Arcenaulx
avec l'assocation Air France Madame
Bien qu'il arrive dans la cité avec un temps de neige, une nouvelle page de son œuvre s'ouvre avec la découverte de la lumière provençale...
Tarif de la conférence : 5€ à verser sur place à Air France Madame.
Le 20 février 1888, Vincent Van Gogh s'installe à Arles dans la vieille ville à l'intérieur des remparts à l'hôtel-restaurant Carrel au 30 rue de la Cavalerie, à l'époque quartier des maisons closes, avec comme compagnon le peintre danois Christian Mourier-Petersen. Il loue également une partie de la "maison jaune" pour en faire son atelier. Quelques jours après, il loge au Café de la Gare, 30 place Lamartine et s'installe ensuite, à partir du 17 septembre, dans la Maison Jaune, juste à côté.
Bien qu'il arrive dans la cité avec un temps de neige, une nouvelle page de son œuvre s'ouvre avec la découverte de la lumière provençale.
Dès le 22 février 1888, il débute sa production arlésienne : il parcourt à pied la région et peint des paysages, des scènes de moissons et des portraits. Il envoie toujours ses tableaux à Theo.
Trois de ses premiers tableaux sont présentés à la 4e exposition annuelle de la Société des artistes indépendants.
En avril, Vincent rencontre le peintre américain Dodge MacKnight, qui habite Fontvieille, un petit village au nord-est d'Arles.
Par MacKnight, il fait la connaissance du peintre Eugene Boch avec lequel une relation plus profonde se développe et dont il fait le portrait10.
Au début du mois de juin 1888, ayant reçu un billet de 100 francs de son frère Theo, il se rend en diligence aux Saintes-Maries-de-la-Mer pour un séjour de cinq jours. Il y peint la barque Amitié et le village regroupé autour de l'église fortifiée.
Tournesols dans un vase, 1888, huile sur toile, 93 cm par 73 cm, Londres, National Gallery, F454/JH1562.
À Arles, des idées plus anciennes sur l'art et la peinture réapparaissent, comme faire des séries de tableaux.
Au printemps 1888, il réalise ainsi une série sur les vergers fleurissants dans des triptyques, ainsi qu'une série de portraits comme ceux de la famille Roulin.
La première série des tournesols date aussi de cette époque.
Entre-temps, il continue à échanger des lettres et des tableaux avec Emile Bernard et Paul Gauguin.
Vincent qui habite la maison jaune, rêve en effet d'une communauté d'artistes unissant fraternellement leurs expériences et leurs recherches : Paul Gauguin vient le rejoindre dans ce but le 23 octobre 1888 et ils commencent à travailler ensemble, par exemple sur la série de tableaux consacrés aux Alyscamps. Mais les deux hommes s'entendent mal : la tension et l’exaltation permanentes qu’implique leur démarche créatrice débouchent sur une crise.
Le 23 décembre 1888, à la suite d'une dispute plus violente que les autres avec Gauguin, Van Gogh est retrouvé dans son lit le lobe de l'oreille gauche tranché. Plusieurs théories tentent d'expliquer l'incident. La thèse classique, soutenue par le Musée Van Gogh d'Amsterdam d'après le témoignage de Gauguin explique que Van Gogh menace d'un rasoir Gauguin qui s'enfuit, laissant Van Gogh seul. Dans un accès de délire, celui-ci retourne le rasoir contre lui-même et se coupe l'oreille avant d'aller l'offrir à une prostituée.
Différents diagnostics possibles expliquent cet accès de folie (voir ci-dessous). Une théorie concernant la mutilation de l'oreille de Van Gogh a été publiée en 2009. Ses auteurs Hans Kaufmann et Rita Wildegans soutiennent que ce serait Gauguin qui, au cours d'une violente dispute, aurait tranché au sabre l'oreille de Vincent avant de s'enfuir d'Arles. La version de l'automutilation aurait pour but de l'innocenter.
Le lendemain de sa crise, Van Gogh est admis à l'hôpital et soigné par le docteur Rey dont il peint le portrait.
Theo, inquiet de la santé de son frère, vient le voir et retourne à Paris le jour de NoëlJLB 10 accompagné de Gauguin. Cependant, une pétition signée par trente personnes demande l'internement ou l'expulsion de Vincent van Gogh d'Arles : il lui est reproché des troubles à l'ordre public.
Le 7 février, le docteur Delon demande son internement pour "hallucinations auditives et visuelles".
Le 27 février, le commissaire de police d'Ornano conclut dans son rapport que Van Gogh pourrait devenir dangereux pour la sécurité publique.
En mars 1889, après une période de répit, il peint entre autres Autoportrait à l'oreille bandée. Cependant, à la suite de nouvelles crises, il est interné d'office sur ordre du maire à l'hôpital d'Arles.
À la mi-avril, il loue un appartement au docteur Rey dans un autre quartier d'Arles.
Le 18 avril 1889, Theo et Johanna Bonger se marient à Amsterdam.
Pendant son séjour à Arles, Vincent maintient le lien avec l'univers artistique parisien grâce à l'abondante correspondance qu'il échange avec son frère Theo. Malgré l'échec de son projet d'établir un atelier à Arles, il ne renonce pas au dialogue avec ses amis Émile Bernard et Gauguin. Ce dernier, après son séjour mouvementé à Arles, accompagne à travers ses lettres la vie de Van Gogh jusqu'à la fin.
Marseille 1er, Les Arcenenaulx
Conférence, débat, assemblée
Heure de début : 15h45
Heure de fin : 23h00
Public : 12 Adhérents maxi
Statut requis : Membres
Contribution à verser sur place :
Gestionnaire : Air France Madame Animateur : Marc Homet, conférencier
Localisation
Restaurant-librairie "Les Arcenenaulx",25 Cours Honoré d'Estienne d'Orves 13001 Marseille.
avec l'assocation Air France Madame
Liste des participants
Début de la sortie : Mardi 17 septembre 2013 - 15h45
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avec l'assocation Air France Madame
Forum d'échange
Début de la sortie : Mardi 17 septembre 2013 - 15h45
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