Jacqueline vous propose une escapade sur la commune de Saint-Cyr-Sur-Mer sur le secteur des Lecques, une sublime étendue de sable de près de 2 km avec des vues de carte postale.
Vous partirez ensemble en train de la gare Saint Charles de Marseille. Ceux qui le souhaitent peuvent aussi rejoindre le groupe sur place.
La journée débutera par une marche à pied de la gare SNCF à la plage des Lecques. Vous poursuivrez en bord de mer jusqu'à l’œuvre de Béatrice Pothin Gallard, la Femme songeuse.
Jacqueline ne sait pas encore si vous pique-niquerez sur la magnifique plage ou si elle vous proposera un déjeuner au restaurant, en bord de mer ou en revenant vers le coeur du village.
Après le déjeuner, vous ferez un détour jusqu'à la statue de la Liberté du sculpteur Bartholdi.
Vous irez ensuite à la découverte de l'ancienne câprerie, transformée en centre d'art. Là, vous sera proposée une visite de la nouvelle exposition d'aquarelles contemporaines par 5 artistes très différents de styles (voir ci-dessous).

Ce sera ensuite l'heure du retour pour Marseille en train.

 
Réplique de la statue de la Liberté
La ville est fière de posséder, sur sa place Portalis, une réplique authentique de la statue de la Liberté de New York, en modèle réduit. Vous pourrez voir sur le socle la signature de Bartholdi.
Inaugurée en 1913, pour le premier réseau d'eau de la commune, elle est offerte par Anatole Ducros, un riche propriétaire de Saint Cyr.
Elle est entièrement en fonte et recouverte d'une fine couche dorée.
 

L'ancienne câprerie devenue centre d'art Sébastien
A la fin du XIXème siècle, ce lieu est une usine à câpres, un centre actif de négoce, d'import et d'export avec l'étranger. La conversion de cette friche industrielle, située au cœur du village, en centre d'art contemporain, est le résultat d'une volonté de la ville de donner une nouvelle vie à cet espace. Témoignage du passé prospère de la commune, le bâtiment a ainsi conservé les éléments caractéristiques de son ancienne destination : sol pavé, murs en pierre, et plafonds "à la toulonnaise".
Transformé en 1993, il accueille depuis les œuvres du peintre-sculpteur Sébastien (1909-1990), léguées à la Ville.
 

Exposition "Le Paysage Provençal du 04/07 au 05/10
Pour célébrer le bicentenaire de la Ville, le Centre d’art Sébastien met à l’honneur le paysage provençal et son évolution du XIXe siècle à nos jours. À travers un panorama d’œuvres allant de Jean-Baptiste Olive à Marc Chostakoff, nous verrons comment le paysage provençal se construit au fil du temps et comment sa représentation influe sur notre vision personnelle de la Provence.
En provençal, le mot "païs" signifie le pays, celui dans lequel on naît, dans lequel on vit, dans lequel on s’enracine. Les peintres provençaux sont particulièrement attachés à peindre ce pays avec lequel il existe une relation de cœur. Si l’on pense que l’art est l’imitation de la nature, il ne peut y parvenir : prenons par exemple le cas de l’architecture et de la musique, il est évident qu’une église romane, comme il en est tant en Provence, ne « copie » en aucun cas la nature. Même dans le cas de la peinture et de la sculpture, arts qui se veulent plus imitatifs, Hegel parle de transfert de l’objet représenté et de négation de sa troisième dimension, projeté dans un espace abstrait – la toile. En effet, si l’objet peint n’est jamais représenté totalement, le peintre opère systématiquement des choix qui viennent modeler cette représentation ; il épure volontairement une nature trop complexe pour permettre au spectateur d’appréhender le pays plus simplement.
Il en va de même pour le paysage : peindre un paysage, ce n’est pas montrer le pays dans son entièreté, c’est montrer une vue du pays dont l’étendue se limite à la toile. Et si la nature se veut, par essence, illimitée, exubérante et désordonnée, le peintre, par le truchement du paysage, propose une vision plus arrangée, plus sensible, en somme, plus artificielle du pays. Ces représentations nous sont devenues à ce point familières que, parfois, nous les superposons mentalement à celles du pays. Qui n’a jamais pensé à Cézanne en admirant la Sainte-Victoire, ou à Brayer en regardant les falaises des Baux-de-Provence ? Regarder et admirer un paysage nécessite alors d’avoir du recul, de se mettre à distance pour ne pas être dans le pays, et de la culture, pour se remémorer des paysages similaires.
C’est donc l’exact opposé que le spectateur est invité à faire en parcourant cette exposition : à savoir se rappeler les vues de ce païs bien connu au contact du paysage que les artistes ont façonné, pour permettre au spectateur d’en apprécier le rendu. Jean-Baptiste Olive vous permettra d’admirer toute la lumière des couchers de soleil sur la mer, Seyssaud, la beauté de paysages plus âpres comme ceux des Alpilles, Monticelli, les complexités de la décomposition de la lumière du soleil… Tous les peintres présentés dans cette exposition sont autant de manières de représenter leur païs avec une vision et des sensations qui tendent à le rendre universel.