"Existe-t-il, chez les êtres humains, une prédisposition génétique
aux maladies infectieuses ?", par Pascal Rihet, professeur émérite

Pourquoi certaines personnes sont malades, voire développent des formes graves (sepsis/septicémie, paludisme, COVID-19…) lorsqu’elles sont infectées par un agent pathogène, alors que d’autres éliminent rapidement le pathogène (bactéries, parasites, virus) et/ou ne présentent aucun symptôme ?



Ceci peut être expliqué par une plus ou moins grande virulence des souches de pathogènes ou par une plus grande sensibilité de certaines personnes face à l’infection.
En effet, les séquences d’ADN d’individus sensibles et celles d’individus résistants présentent généralement des différences.


Les chercheurs développent des projets pour identifier de telles différences parmi les 3 milliards de paires de bases de la séquence du génome humain.
Ces différences peuvent concerner une seule paire de base.
Une fois ces différences identifiées, il s’agit de comprendre leur effet aux échelles moléculaire et cellulaire ainsi qu’à l’échelle de l’organisme.


Comment les chercheurs procèdent pour découvrir de telles variations et leurs conséquences ?

Quel est l’intérêt de ces recherches sur le plan fondamental et sur le plan médical ?

Ces questions seront au cœur de la conférence...