Du métro St Barnabé vous irez à pied jusqu'à la maison des Compagnons du Devoir où vous serez reçus par l'adjointe du Prévôt (dirigeant).
Les Compagnons du devoir sont des jeunes gens formés à des métiers traditionnels. Le mouvement est fondé sur l’apprentissage, la vie en communauté et le voyage du Tour de France du compagnonnage.
Vous aurez droit à une présentation de l'institution et vous pourrez voir les œuvres des apprentis compagnons exposées dans la grande salle.

Un peu d'histoire
La présence à Saint-Barnabé d'une tribu ligure, dès l'an 600 avant Jésus-Christ, est suspectée. Des vestiges de cette occupation ont été identifiés à Saint-Julien, quartier limitrophe.
Le site de Saint-Barnabé fut habité dans l'Antiquité romaine, vraisemblablement dès le IIe siècle avant Jésus-Christ. Les évêques de Marseille y avaient une bastide. Des fouilles archéologiques à la campagne des Lierres ont permis, en 1860, de mettre au jour plusieurs tombeaux en brique.
Au XVe siècle, Barnabé Capelle, notaire à Marseille, fit don d'un retable pour orner une chapelle située au lieu-dit Fond des Paillards. En reconnaissance, les habitants du lieu consacrèrent leur lieu de culte à Saint Barnabé.
Le château de Saint-Barnabé, construit au XVIIIe siècle, a hébergé d'illustres personnages : Marie-Christine de Bourbon-Siciles, Régente d'Espagne, et femme de Ferdinand VII, Alphonse de Lamartine, Joseph d'Arbaud,...

Saint-Barnabé Village
Le village de Saint-Barnabé a gardé son caractère propre, avec sa rue centrale (rue Montaigne) très animée qui rassemble une multitude de petits commerces, et où les piétons disputent le passage aux automobiles et aux autobus. À l'extrémité de la rue, le "château", propriété de la ville, longtemps abandonné, héberge une crèche. Dans l'axe de la rue, on aperçoit l'église, sur la place Caire, face au Bar du terminus (il s'agit du terminus de l'ancien tramway de Marseille).
La "route de Saint-Julien" (aujourd'hui avenue) se sépare de la rue centrale à l'entrée du village, au lieu dit "La Croix", ainsi nommé en raison de la présence d'un calvaire (aujourd'hui occulté par un monument aux morts).
Entre ces deux axes de circulation, le terrain de l'ancienne École des électriciens, devenue École d'ingénieurs de Marseille (EIM) et transférée depuis les années 1980 à Château Gombert, a été transformé en une placette piétonne entourée de commerces, espace commercial et piéton au cœur du quartier. Ce lieu a été baptisé "Saint-Barnabé-village". L'imposant immeuble de l'École, longtemps désaffecté, a été transformé en 2007 en un ensemble de logements et bureaux.