Marianne propose aux bons marcheurs une randonnée "sauvage", qui nécessite parfois de couper avec un sécateur à main quelques branches piquantes sur des portions sentiers. En effet, cette partie du massif du Garlaban est très peu fréquentée et les chênes Kermes et Argeras poussent vigoureusement... mais cette randonnée est magnifique !
Le parcours en colline vous mènera au sommet de la colline du Ruissatel (451 mètres d'altitude) qui domine La Treille, les Camoins et Eoures.


Les amateurs de photos sont les bienvenus car ce parcours mérite qu'on le mette en valeur par de jolies vues.
Le sommet du Ruissatel est souvent cité dans les souvenirs d'enfance de Marcel Pagnol.
Il donne aussi lieu à un proverbe local :
"Quand Ruissatel met son chapeau et Garlaban son manteau, prend ton sac et part loin d'ici !".
Cette colline est surtout connue pour avoir été occupée par un oppidum entre le Vème et le IIème siècle avant J.-C.
Malheureusement, il n'en reste que quelques pierres, mais la vue depuis le site est sublime.
Attention, cette randonnée est courte en distance (5,6 km) mais le parcours est tout en colline avec un dénivelé de 441 mètres. Il faudra tenir le rythme.
L'activité prendra une grande matinée avec un retour à prévoir après 13h30 (peut-être 14h). Prévoyez un pique-nique pratique et rapide à manger au sommet.

Le parcours décrit par Marianne
Nous monterons à l'assaut du Ruissatel en empruntant de jolis sentiers en lacets avec des arrêts pour admirer le panorama ou les curiosités sur notre chemin (poste de guet, cabanes de chasse...).
Notre chemin passera ensuite, en limite de propriété du Jas de Fontainebleau, par une jolie chapelle en pleine nature.
La montée au Ruissatel sera progressive et plus nous prendrons de la hauteur, plus nous verrons loin au-delà de Marseille.
De l'oppidum, il ne reste guère de traces, mais sa présence est attestée par les archéologues.

Nous ferons une petite pause au sommet pour les photos et pour permettre à ceux qui le souhaitent d'avaler (rapidement) un pique-nique si leur estomac crie famine.
Le retour, tout en descente très caillouteuse, s'effectuera côté Eoures en direction du Bois de la Chapelette pour bifurquer ensuite vers notre point de départ.
 
Distance de 5,6 km correspondant à 10 km d'effort.
Marche laborieuse par endroit avec passage où il faut mettre les mains sur les rochers.
Dénivelé de 441 mètres en montée et descente longue et caillouteuse.
Avec les commentaires, la tailles des buissons piquants et les pauses, il faut compter 4h à 4h30 de durée.
Niveau bons randonneurs habitués aux collines de notre région (dénivelés, caillasses, ressauts rocheux à franchir...).
Rythme enlevé pour un public "en forme".