Jacqueline vous propose une sortie relaxante sur la journée, en profitant du TER de la ligne TER Marseille Miramas.
Vous pourrez découvrir le village du Vieux Miramas, proche de Saint-Chamas et admirer la vue sur l'étang de Berre depuis la terrasse du glacier.
Le retour pourra se faire via la ligne de la Côte Bleue pour admirer le littoral.

Déroulé de la journée du samedi 16 août 2014
11h06 Départ du train pour Miramas via Vitrolles en gare de Marseille St Charles
11h37 Arrivée en gare de Miramas
11h42 Bus Ulysse devant la gare de Miramas en direction du Vieux Miramas et St Chamas.
11h54 Arrivée au Vieux Miramas
12h Passage au point d'accueil de l'office du tourisme, rue Mistral
12h30 Pique-nique et détente dans la pinède quelque-part autour du Vieux Miramas (prévoir de quoi s'asseoir par terre)
13h30 Trajet à pied pour aller prendre une glace à Le Misto glacier, 4 Rue Frédéric Mistral. Mais il y a aussi Le Quillé, Place du Château, avec une belle terrasse aussi. Il faut comparer les deux.
14h30 à 15h30 Visite du Vieux Miramas avec le plan du vieux village et la doc retirés à l'office du tourisme
15h31 Retour par le bus Ulysse du Vieux Miramas
15h44 Arrivée en gare de Miramas
16h04 Départ du TER de la ligne Côte Bleue pour St Charles
17h28 Arrivée à Marseille Saint-Charles
A noter qu'il est possible de quitter le train pour une gare de la Côte Bleue avec reprise du train d'après de 17h04 (arrivée 18h28) ou encore celui de 17h38 (arrivée 19h04).
 
964-1850 : Miramas-le-Vieux
Village originel perché, Miramas-le-Vieux demeure un endroit chargé d’histoire, terrain de jeu des amoureux de vieilles pierres. Installé sur un mamelon rocheux dominant l’étang de Berre (versant côte sauvage), Miramas-le-Vieux pourrait être classé comme l’un des plus beaux villages de France.
La cité médiévale prend naissance en 964 à Miramaris et devient très vite une place forte défensive. La commune restera longtemps une possession des moines de Saint-Victor puis de l’abbaye de Montmajour jusqu’à la Révolution. Peuplé autrefois d’environ 800 habitants, le tournant historique prend effet en 1590 avec le siège des armées de Savoie.
La création de la ligne de chemin de fer à Miramas au milieu du XIXe siècle, délaisse progressivement l’occupation du village. Aujourd’hui avec sa centaine d’habitants, il conserve les traces du passé. Avec ses vestiges de rempart, les ruines du château ou encore la porte Notre-Dame, la chapelle Saint-Julien, le vieux village est un petit bijou médiéval provençal.
La ville de Miramas ne s’est pas développée, comme ailleurs, autour du noyau historique. L’arrivée du rail et la création d’un débarcadère à 3,5 kilomètres du site primitif ont provoqué, en effet, un transfert de population et l’abandon progressif du site historique. En 1821, le village regroupait 816 habitants et l’on comptait 173 dispersés dans la commune. Mais, dès 1850, trois ans seulement après l’ouverture du "débarcadère", le village n’abritait plus que 150 âmes, alors que Constantine en comptait le double.
Le site du Vieux Miramas est un site défensif dominant toute la région, mais où l’espace manque. L’installation d’une population sur cet oppidum remonte aux IX-Xe siècles, lorsque les invasions sarrasines de la Basse Provence poussèrent les habitants à trouver refuge sur les hauteurs. La défense et la juridiction du village furent assurées par l’abbaye de Montmajour et le castrum de Miramas lui resta inféodé jusqu’en 1481, date à laquelle la Provence fut rattachée à la couronne de France.
Cette annexion au royaume rétablit la sécurité et la stabilité politique, et dès lors, le site défensif sur lequel s’était établi le village perdit sa raison d’être.
Les moines de l’abbaye avaient entrepris de gigantesques travaux d’irrigation qui permirent le développement de la céréaliculture et de la viticulture dans la plaine. Des mas s’y implantèrent, mais la mise en valeur de la Crau ne suffit pas à faire naître une nouvelle cité et l’habitat y resta dispersé. Ce n’est qu’avec l’arrivée du chemin de fer dans la commune que se développa à 3,5 kilomètres à l’ouest du village, un nouveau noyau urbain. Et, à partir de ce moment là, le site historique ne put résister à l’attraction exercée par la plaine.
Texte copié sur http://www.miramas.org/miramas/de-miramas-village-miramas-gare/origines/964-1850-miramas-le-vieux
 
Le vieux Miramas aujourd'hui
Nichée entre Alpilles et Camargue, en bordure de la Crau et de l’étang de Berre, Miramas jouit d’une situation privilégiée au cœur de la Provence.
Miramas et son village médiéval constituent un pôle touristique attractif, proche des Baux-de-Provence, de la Camargue, des plages de Méditerranée.
Le Vieux Miramas regorge de tout ce qui fait le charme des villages provençaux : pierre, placette, glaciers… et offre un panorama fabuleux à 360° de la provence.
 
Guide touristique de Miramas en ligne : http://www.miramas.org/sites/default/files/kiosque/pdf/guide-touristique.pdf
 
Nous cherchons des volontaires pour conduire les nouvelles escapades, notamment sur le mois de septembre !