Nous proposons à un nombre limité d'adhérents de se retrouver à cette  visite publique à laquelle chacun peut venir en individuel sans réservation, dans la limite des places disponibles.
Vous signalez juste que vous viendrez et chacun paye sa place en arrivant.
Vous ne serez pas considéré comme un groupe et n'avez pas à signaler votre appartenance à l'association.

Tarifs individuel à payer sur place : 8€ d'entrée + 4€ de guide.
Gratuité pour - de 18 ans, Chômeurs/RSA/Minimum vieillesse avec justificatif récent à fournir.
Voir les tarifs officiels sur http://www.marseille.fr/siteculture/les-lieux-culturels/musees/musees/informations-pratiques#tarif
 
Qui a dit que les Marseillais étaient pauvres ? Un siècle après la fondation de leur ville, ils faisaient construire en Grèce, sur le sanctuaire de Delphes, un édifice renfermant "le trésor des Marseillais".

 Dans le cadre de Marseille Provence 2013, une exposition fait revivre cette épopée jusqu’au 15 avril 2013.
Fondée vers 600 avant JC par des Phocéens, Marseille (Massalia, à l’époque) connaît vite une grande prospérité. Mais en 545 av JC., Phocée la mère patrie est prise par les Perses. "Phocée est une métropole déchue. Marseille, principale ville phocéenne d’Occident la remplace de facto comme métropole de tous les Phocéens, fille vaillante protégeant désormais sa mère comme ses sœurs" écrit le professeur Jean-Paul Morel, dans Phocée et la fondation de Marseille (Musées de Marseille, 1995).
Soixante ans après sa création, Massalia la Grecque est donc une puissance qui compte. Les mœurs restent celles des Grecs antiques. On envoie des sportifs aux jeux olympiques, et dès 530 av JC. Massalia constitue à Delphes le "Trésor des Marseillais", ou des Massaliètes : il s’agit d’un édifice construit entre 530 et 500 av. J-C. dans le sanctuaire d’Athéna Pronaia, un lieu d’offrandes, de gratitude et de protection divine. Rome qui n’a pas de sanctuaire, utilisera celui de Marseille pendant des siècles.
De cette histoire glorieuse, il reste quelques vestiges qui ont traversé le temps. Ils sont exposés dans la chapelle de la Vieille Charité (un bâtiment qui mérite à lui seul la visite). 29 fragments de la frise qui ornait le temple sont exposés. On y découvre aussi grâce à l’imagerie 3D le monument polychrome tel qu’il ressort des travaux des archéologues d’aujourd’hui. Et on découvre, à la fin de la visite, une représentation de la Pythie, cette femme mystérieuse et sacrée qui proférait des oracles aux visiteurs.
 
Sur le même principe, chaque adhérent pourra être à l'initiative d'une visite publique de musée. L'idée étant de se retrouver à plusieurs et d'échanger ses impression après la visite.
 
Nous remercions les musées de Marseille pour leur accueil et sommes heureux d'en faire la promotion !