Visite commentée gratuite de la nouvelle expo d'art contemporain :
"Locus solus" à la galerie Vidéochroniques au Panier
Le centre d’art Vidéochroniques, situé dans le quartier du Panier, propose à nos adhérents une visite de l’exposition collective Locus solus qui réunit les travaux des artistes Antoine Bondu, Rebecca Brueder, Chloé Chéronnet, Gilles Desplanques, Sibylle Duboc, Stefan Eichhorn, Valentin Martre et Sarah del Pino. Vidéochroniques a choisi de réunir tous ces artistes dont les œuvres font écho à l’ouvrage de
Raymon Roussel, « Locus solus » paru en 1914 et qualifié de premier roman de science fiction.
Cette expression fut reprise en 1969 par J.G. Ballard pour intituler un passage de "La foire aux atrocités". Le legs de l’écrivain anglais dans le champ de l’art contemporain, déjà manifesté explicitement par Robert Smithson au tournant des années 1970, semble toujours demeurer vivant pour les artistes actuels. L’exposition collective éponyme proposée par Vidéochroniques tente ainsi d’explorer ce dynamisme "ballardien", que fonde une insaisissable géographie et une temporalité hésitante, entre présent visionnaire et futur imminent.
Tout le monde est le bienvenu, même si on déteste l'art contemporain, au contraire d'ailleurs !
La visite est gratuite et se fera en compagnie d'un médiateurs présent pour répondre à toutes vos questions. Cela sera aussi l'occasion de découvrir ce lieu culturel situé à deux pas de la Vieille Charité à l’architecture atypique.
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Né en 1992 à Talence. Vit et travaille à Marseille.
"Antoine Bondu étudie comme un archéologue ses propres maçonneries et bricole des histoires dont le temps est l'acteur principal. Son travail de sculpture fabrique des objets qui compressent des strates temporelles par de nombreux biais, celui du réel, celui de la fiction, celui de la prospective et celui de la rétrospective." Diego Bustamante

Rebecca Brueder
Née en 1993 à Suresnes. Vit et travaille à Marseille.
Le travail de Rebecca Brueder prend pour point de départ la pierre. La pierre non pas en tant que matériau, mais en tant qu’objet : sa forme, son poids, sa couleur, les courbes qu’elle dessine, ses lignes… L’artiste s’intéresse à ce qu’elle représente, un monde muet, une idée d’un corps qui nous subsiste, qui attend. Une forme poétique reliée à l’idée de quelque chose de pérenne, d’inerte, à l’écoute. Une forme qui subit, qui n’est pas sensée croître et qui pourtant s'est transformé dans la dissolution parfois, par agglomération à d'autres instants ou encore même à la sortie de la bouche des volcans. Elle est représentée par la Galerie Robet-Dantec (Belfort).

Née en 1992 à Bruges. Vit et travaille à Marseille.
Chloé Chéronnet travaille à partir de résidus industriels glanés dans des zones en périphérie
des villes, des zones industrielles à l’abandon, dont l’état oscille entre réhabilitation et
destruction imminente. Par la destruction des formes évoquant ce processus, elle conçoit des installations in situ et mouvantes qui dépendent fondamentalement de leur environnement. Il s'agit alors pour elle de "construire à l’état de ruine", d'imaginer de possibles projections
d’architectures entropiques où ses sculptures peuvent devenir de probables maquettes futuristes et où les matériaux mutent en éléments de décors de paysages artificiels.

Né en 1977 à Tourcoing. Vit et travaille à Marseille.
Les œuvres de Gilles Desplanques réagissent pour la plupart à des contextes spécifiques. Son travail, qui s'étend de la sculpture à la vidéo, en passant par l'installation, la photographie ou la performance… s'appuie sur un attrait pour l'architecture, plus généralement sur un intérêt pour le rapport du corps à l'espace et sur un désir de s'en prendre aux modèles normatifs qui organisent les constructions, la société, l'individu.

Née en 1995 aux Lilas. Vit et travaille à Marseille.
Sibylle Duboc est une artiste plasticienne qui dans sa pratique mêle expérimentations photographiques et sculpture et travaille sur le lien entre l’image virtuelle, l’archéologie et l’anthropocène. Elle mène depuis plusieurs années un projet autour des Fossiles photographiques dont la démarche s’appuie sur une fabrication artisanale des images à partir de photographies numériques, nous conduisant à reconsidérer notre rapport au visible et à notre perception spatio-temporelle du monde sensible.

Né en 1980 à Dresde (Allemagne). Vit et travaille à Marseille.
La science-fiction, la culture populaire et scientifique, ainsi que l’imaginaire de la conquête, de l’exploitation et de l’écologie spatiale nourrissent le travail de Stefan Eichhorn. Il porte une attention particulière au détail du langage scientifique, de sa vulgarisation à son état le plus rationnel et l'entremêle à une certaine économie de moyens faite de recyclage et de matériaux bon-marchés, appuyant de fait le caractère utopique de l'"ailleurs".

Valentin Martre
Né en 1993 à Carcassonne. Vit et travaille à Marseille.
"Dans le vocabulaire formel déployé par Valentin Martre, il y a quelque chose qui cloche, il y a "un truc" qui nous fait brutalement dézoomer et prendre du recul. On trébuche sur cet univers quasi-scientifique et policé. À bien y regarder, nous sommes face à des trucages, des inventions. Ses œuvres qui hybrident le biologique au technologique, le "naturel" au culturel, nous invite à mettre en doute l’organisation scientifique du monde qui nous est tant familière, à renégocier notre place dans le monde, en collaboration avec les éléments qui nous entourent
et dont nous faisons partie." Karin Schlageter

Née en 1992 à Lyon. Vit et travaille à Lyon.
"Dans mes vidéos comme dans mon œuvre plastique, je m’attache à ce que la philosophe Donna Haraway appelle des “faits sauvages”, autrement dit ces microévénements du réel, ces éléments inobservés parce qu’invisibles ou dissimulés qui nécessitent pour être vus d’être “fictionnés”. La lumière est centrale dans mon travail. Elle met en mouvement les formes et fait vibrer la couleur, faisant surgir en creux des fictions se jouant entre "hyper-réalité" et ambiance surnaturelle."

Vidéochroniques est une association sans but lucratif créée en 1989, implantée à Marseille. Elle organise des expositions et des projections, accueille des artistes en résidence et dispose d’importantes ressources documentaires dans le domaine de la vidéo d’artistes et plus largement dans celui de l’art contemporain. Elle travaille avec un réseau local, national et international de partenaires : associations, festivals, distributeurs, diffuseurs, galeries, lieux d’exposition institutionnels, écoles d’art, etc.
L’association avait initialement pour vocation de promouvoir les divers usages d’un médium spécifique – la vidéo – encore émergeants à l’époque de sa création, dans le contexte de l’art et de la culture. À partir de la fin des années quatre-vingt-dix, sous l’impulsion d’une partie de ses membres et d’une nouvelle direction, l’objet éditorial de la structure s’est ancré plus explicitement dans le champ de l’art contemporain. Depuis 2008 elle dispose d’un espace de monstration de 400 m² dans le quartier historique du Panier qui a donné lieu à la réalisation d’une trentaine d’expositions (individuelles et collectives), le plus souvent accompagnées de résidences préalables.
La réflexion aujourd’hui poursuivie par Vidéochroniques, basée sur une démarche prospective, s’appuie sur des éléments de programmation divers par leur nature et leur forme, qui témoignent de la pluralité des propositions formulées par les artistes et de la diversité des supports, médiums et outils dont ils font désormais usage. L’association s’attache plus précisément à mettre en lumière des œuvres exigeantes, rares ou méconnues, qu’elles soient émergentes ou accomplies, dont les qualités échappent aujourd’hui aux repérages des systèmes marchand et institutionnel. Hormis les expositions personnelles et collectives, d’autres propositions, comme des concerts, des performances, ou des séances de projection (vidéos d’artistes, films expérimentaux, documentaires de création, cinéma underground)... complètent occasionnellement l’éventail des formes mises en œuvre.
Présidé par l’historien d’art Fabien Faure, le conseil d’administration de l’association est constitué de personnalités diverses, aux activités et compétences complémentaires (artiste, programmateur cinéma, juriste, enseignant, chercheur...). Sa direction artistique est assurée depuis 1999 par Édouard Monnet, artiste, musicien et commissaire d’exposition. Il enseigne à l’École Supérieure d’Art de Toulon (histoire de la vidéo et des pratiques sonores, théorie de l’image).
L’association Vidéochroniques bénéficie du soutien de la Ville de Marseille, la Région Sud, le Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône, la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Provence-Alpes-Côte d’Azur – Ministère de la Culture.
Pour en savoir plus sur Vidéochroniques et les expositions

Marseille 2ème, Le Panier
Visite musée, expo, collection, monument
Heure de début : 15h00
Heure de fin : 16h30
Public : Amateurs d'art contemporain
Statut requis : Membre ou En Test
Enfants acceptés : À partir de 6 ans
Gratuite
Cette sortie est terminée
Gestionnaire : Marseille Autrement Animateur : Vidéochroniques
Localisation
1 place de Lorette 13002 Marseille
Tram T2 arrêt Sadi Carnot
Bus 55 arrêt Sadi Carnot
"Locus solus" à la galerie Vidéochroniques au Panier
Liste des participants
Début de la sortie : Vendredi 8 juillet 2022 - 15h00
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Forum d'échange
Début de la sortie : Vendredi 8 juillet 2022 - 15h00
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